Christophe Beauregard at Bateau-Lavoir

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  • Why not portraits ?

    Why not portraits ?, 2019-2022
    © Christophe Beauregard Photographs

    Comme dans certaines toiles de Matisse du début du XXe siècle, ces modèles sont photographiés devant des fonds imprimés, l’occasion de questionner les rapports de la figure au fond. Il peut exister un lien formel entre ce fond et les matières des vêtements, soit au contraire la figure s’en détache.
    Ces clichés montrent comment le corps fait les frais de l’obsession contemporaine de donner un sens à notre existence. Je m’amuse à déconstruire notre langage corporel de façon malicieuse, avec bienveillance.
    Dans cette série comme dans beaucoup d’autres, je traque le moment où ceux qui sont en apparence sans histoire incarnent, respirent et transpirent cet état d’esprit propre aux sociétés post-modernes : l’envie d’être unique tout en étant conforme aux normes.

    "Voyons Christophe Beauregard, dans ce prisme de duplicité, comme un faiseur d’images lucide, refusant l’illusion de la représentation flatteuse ou servile et lui préférant le contrôle sur les images qu’il produit. La série photographique Why Not Portraits ?(2019) est à cet égard signifiante : chaque modèle qui y prend la pose vient avec ses arguments (jeunesse, prestance, attitude de force), une position avantageuse que le photographe désamorce en faisant poser ledit modèle devant un fond inapproprié, en l’occurrence un tissu imprimé démodé évoquant, en termes symboliques, le déclassement. Se croire important, oui, le modèle en a le droit. Chaque portrait, vient rappeler en contrepoint Christophe Beauregard, est toutefois un memento mori autant qu’une preuve d’être, un fait d’existence autant qu’une vanité."  Paul Ardenne, écrivain et historien de l’art.

     

    "Why Not Portraits ?" Price List

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    • Tockss, 2021. C-Print, frame. 70 x 70 cm & 50 x 50 cm. Edition 8 + 2 AP
    • Carole, 2021. C-Print, frame. 70 x 70 cm & 50 x 50 cm. Edition 8 + 2 AP
    • Youssef, 2021. C-Print, frame. 70 x 70 cm & 50 x 50 cm. Edition 8 + 2 AP
    • Ségolène, 2020. C-Print, frame. 70 x 70 cm & 50 x 50 cm. Edition 8 + 2 AP
    • Alexis, 2019. C-Print, frame. 70 x 70 cm & 50 x 50 cm. Edition 8 + 2 AP
    • Louise-Emma, 2021. C-Print, frame. 70 x 70 cm & 50 x 50 cm. Edition 8 + 2 AP
    • Jaime, 2020. C-Print, frame. 70 x 70 cm & 50 x 50 cm. Edition 8 + 2 AP
    • Nadège, 2019. C-Print, frame. 70 x 70 cm & 50 x 50 cm. Edition 8 + 2 AP
    • Andjel, 2021. C-Print, frame. 70 x 70 cm & 50 x 50 cm. Edition 8 + 2 AP
    • Clotilde, 2021. C-Print, frame. 70 x 70 cm & 50 x 50 cm. Edition 8 + 2 AP
    • Abi, 2019. C-Print, frame. 70 x 70 cm & 50 x 50 cm. Edition 8 + 2 AP
    • Sarah, 2019. C-Print, frame. 70 x 70 cm & 50 x 50 cm. Edition 8 + 2 AP
    • Guillaume, 2019. C-Print, frame. 70 x 70 cm & 50 x 50 cm. Edition 8 + 2 AP
    • Océane, 2021. C-Print, frame. 70 x 70 cm & 50 x 50 cm. Edition 8 + 2 AP
    • Alexandre, 2019. C-Print, frame. 70 x 70 cm & 50 x 50 cm. Edition 8 + 2 AP
  • Polaroids

    Polaroids
    © Christophe Beauregard Photographs

    Since 2019, in parallel to my commissioned and serial works, I have been photographing with a Polaroid SX70: portraits, landscapes, still lifes, so many genres to explore through the immediacy and uniqueness of the medium.

    In my studio at the Bateau-Lavoir during the first confinement of 2019, when I could no longer photograph human beings, I began to photograph theirs, and to study space, perspective, light, colors. These polaroids allowed me to deepen my pictorial research on color, figure and fiction. A few months later, this studio work naturally turned to the outside when we were able to move around more freely.

    Inspired by literature, and by my personal history, I simply imagined that I was at the theater, and that I was discovering on the stage of an imaginary play flowers and objects arranged in the scenery. These same settings and landscapes incite us to dream of possible human stories, of Short Stories.

     

    Polaroids Price List

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    • Short stories, 2019
  • Sari

    Sari (Corse du Sud)

    © Christophe Beauregard Photographs

    Catalogue SARI by Christophe Beauregard © 2018

    Publisher Christophe Daviet-Théry
    Design Bizzarri-Rodriguez, Publié par EXPOSED.

    Cette envie de shooter ces images m’est venue durant l’été 2015, alors en villégiature dans un village de Corse du Sud. Frappé par la liberté dont jouissaient les enfants, j’entreprends de les photographier dans les décors naturels aux alentours du village : maquis, forêt, rivières, routes, etc. J’y ajoute aussi des ambiances, des paysages, des animaux, des scènes de la vie locale. Je photographie un réel sans détournements au plus près de mes sensations. 

    La critique et historienne de la photographie Dominique Baqué écrit à propos de Sari :


    (…) voici donc le monde solaire de l’enfance, que l’artiste capte au coeur du village de Sari d’Orcino, en Corse du Sud – la série s’intitulant d’ailleurs « Sari ». (…)
    (…) Entre mer, soleil, maisons, cavernes et forêts, c’est une allégorie de l’Eden perdu qui semble se déployer ici. Pour autant, toute part de lumière recèle son inévitable part d’ombre, et ne voir dans l’enfance que l’innocence relèverait d’une mièvre naïveté. Or il n’entre aucune mièvrerie dans les images de Christophe Beauregard. Bien au contraire : elles sont fortes, puissantes, brutes, aussi. Mais davantage encore : quelque chose sourd souvent derrière la belle apparence, quelque chose d’impalpable et de difficilement définissable, qui relève d’une menace dont on ne sait si elle va se préciser et s’actualiser, ou non. (…) »

     

     
     
    • Sari, 2017-2018. C-print 74 cm x 74 cm & 50 cm x 50 cm
    • L'installation, Sari, 2017-2018. C-print 74 cm x 74 cm & 50 cm x 50 cm
    • Sari, 2017-2018. C-print 74 cm x 74 cm & 50 cm x 50 cm
    • Sari, 2017-2018. C-print 74 cm x 74 cm & 50 cm x 50 cm
    • Sari, 2017-2018. C-print 74 cm x 74 cm & 50 cm x 50 cm
    • Mathieu, Sari, 2017-2018. C-print 74 cm x 74 cm & 50 cm x 50 cm
    • Mathieu II, Sari, 2017-2018. C-print 74 cm x 74 cm & 50 cm x 50 cm
    • Sari, 2017-2018. C-print 74 cm x 74 cm & 50 cm x 50 cm
    • Sari, 2018, 2017-2018. C-print 74 cm x 74 cm & 50 cm x 50 cm
    • Sari, 2017-2018. C-print 74 cm x 74 cm & 50 cm x 50 cm
    • Sari, 2017-2018. C-print 74 cm x 74 cm & 50 cm x 50 cm
    • Sari, 2017-2018. C-print 74 cm x 74 cm & 50 cm x 50 cm
    • Sari, 2017-2018. C-print 74 cm x 74 cm & 50 cm x 50 cm
    • Sari, 2017-2018. C-print 74 cm x 74 cm & 50 cm x 50 cm
    • Sari, 2017-2018. C Print 74 cm x 74 cm & 50 cm x 50 cm
    • Sari, 2017-2018. C-print 74 cm x 74 cm & 50 cm x 50 cm
    • , 2017-2018. C-print 74 cm x 74 cm & 50 cm x 50 cm
    • Sari, 2017-2018. C-print 74 cm x 74 cm & 50 cm x 50 cm
    • Sari, 2017-2018. C-print 74 cm x 74 cm & 50 cm x 50 cm
    • Hyacinthe I, Sari, 2017-2018. C-print 74 cm x 74 cm & 50 cm x 50 cm
    • Hyacinthe II, Sari, 2017-2018. C-print 74 cm x 74 cm & 50 cm x 50 cm
    • Sari, 2017-2018. C-print 74 cm x 74 cm & 50 cm x 50 cm
    • Sari, 2017-2018. C-print 74 cm x 74 cm & 50 cm x 50 cm
    • Sari, 2017-2018. C-print 74 cm x 74 cm & 50 cm x 50 cm
    • Sari, 2017-2018. C-print 74 cm x 74 cm & 50 cm x 50 cm
  • Fleurs

    Fleurs, 2020-2022

    © Christophe Beauregard Photographs

    Voici ma toute nouvelle série inédite Fleurs, 2020 initiée pendant le confinement à Paris entre février et mai 2020 dans mon atelier au Bateau-Lavoir.

    Portraitiste, mes recherches tentent habituellement de montrer comment dans nos sociétés actuelles le corps fait les frais de cette obsession contemporaine à donner un sens à son existence.

    Ne pouvant plus photographier les êtres, je me suis mis à photographier les fleurs, et à étudier l’espace, la perspective, la lumière, les couleurs sans retouche de postproduction. La liberté n‘était plus dehors, j‘essayais de la retrouver dans l‘atelier, dans le cadre de l‘appareil photo.
    J’ai simplement imaginé que j’étais au théâtre, et que je découvrais sur la scène d’une pièce imaginaire des fleurs disposées dans le décor.

    Même ces fleurs sont devenues des denrées rares puisque les fleuristes étaient fermés mais étaient toujours sur le pont prêts à me livrer, moi qui ne demandait qu’une chose, travailler !
    Ces fleurs évoquent cette rage, cette énergie de tous ces personnes qui privées de leur activité ont tout fait pour continuer. Elle se sont battues n’ayant aucune idée de ce qui allait se passer, de l’avenir. Cette foi qui pousse l’être à toujours avancer alors que tout peut s’arrêter du jour au lendemain.

    Articles :
    https://www.centrephotogeneve.ch/galerie-photographie-que-faites-vous-quand-vous-ne-faites-rien/?type_0=gallery&album_gallery_id_0=35

    • Nature morte et plaque photographique, 2022. Pigment print on platinum paper, frame 80 cm x 60 cm & 36,5 cm x 48,65 cm
    • Nature morte au cerf & plaque photographique, 2022. Pigment print on platinum paper, frame 80 cm x 60 cm & 36,5 cm x 48,65 cm
    • Nature morte à l’hortensia II, 2022. Pigment print on platinum paper, frame 80 cm x 60 cm & 36,5 cm x 48,65 cm
    • Fleurs, 2021. Pigment print on platinum paper, frame 80 cm x 60 cm & 36,5 cm x 48,65 cm
    • Fleurs, 2021. Pigment print on platinum paper, frame 80 cm x 60 cm & 36,5 cm x 48,65 cm
    • Fleurs, 2021. Pigment print on platinum paper, frame 80 cm x 60 cm & 36,5 cm x 48,65 cm
    • Fleurs, 2021. Pigment print on platinum paper, frame 80 cm x 60 cm & 36,5 cm x 48,65 cm
    • Fleurs, 2021. Pigment print on platinum paper, frame 80 cm x 60 cm & 36,5 cm x 48,65 cm
    • Fleurs, 2021. Pigment print on platinum paper, frame 80 cm x 60 cm & 36,5 cm x 48,65 cm
    • Fleurs, 2021. Pigment print on platinum paper, frame 80 cm x 60 cm & 36,5 cm x 48,65 cm
    • Fleurs, 2021. Pigment print on platinum paper, frame 80 cm x 60 cm & 36,5 cm x 48,65 cm
    • Fleurs, 2021. Pigment print on platinum paper, frame 80 cm x 60 cm & 36,5 cm x 48,65 cm
    • Fleurs, 2020. Pigment print on platinum paper, frame 80 cm x 60 cm & 36,5 cm x 48,65 cm
    • Fleurs, 2020. Pigment print on platinum paper, frame 80 cm x 60 cm & 36,5 cm x 48,65 cm
    • Fleurs, 2020. Pigment print on platinum paper, frame 80 cm x 60 cm & 36,5 cm x 48,65 cm
    • Fleurs, 2021. Pigment print on platinum paper, frame 80 cm x 60 cm & 36,5 cm x 48,65 cm
    • Fleurs, 2020. Pigment print on platinum paper, frame 80 cm x 60 cm & 36,5 cm x 48,65 cm
    • Fleurs, 2020
    • Fleurs, 2021. Pigment print on platinum paper, frame 80 cm x 60 cm & 36,5 cm x 48,65 cm
    • Fleurs, 2020; Pigment print on platinum paper, frame 80 cm x 60 cm & 36,5 cm x 48,65 cm
    • Fleurs, 2021. Pigment print on platinum paper, frame 80 cm x 60 cm & 36,5 cm x 48,65 cm
  • It’s getting dark

    It's getting dark, 2013

    © Christophe Beauregard Photographs

    En 2014, c’est grâce à cette série It’s getting dark que j'expose au centre Pompidou-Metz et au Centquatre.

    Invités le temps d’une séance de pose à mon atelier, je demande à ces hommes et ces femmes de se voiler le visage avec un vêtement ou une étoffe de leur choix, symbolisant l'aveuglement contemporain, la perte et le changement d’identité. 

    Série initiée lors d’une résidence artistique au Centquatre-Paris en 2013.

     

     

     

     

     

    • Vert, 2014. C-print 90 cm x 90 cm & 50 cm x 50 cm
    • Blanc. Tryptique I, 2014. C-print 90 cm x 90 cm & 50 cm x 50 cm
    • Blanc. Tryptique II, 2014. C-print 90 cm x 90 cm & 50 cm x 50 cm
    • Blanc. Tryptique III, 2014. C-print 90 cm x 90 cm & 50 cm x 50 cm
    • Vert II, 2014. C-print 90 cm x 90 cm & 50 cm x 50 cm
    • Vert III, 2014. C-print 90 cm x 90 cm & 50 cm x 50 cm
    • Bleu, 2014. C-print 90 cm x 90 cm & 50 cm x 50 cm
    • Jaune, 2014. C-print 90 cm x 90 cm & 50 cm x 50 cm
    • Rouge, 2014. C-print 90 cm x 90 cm & 50 cm x 50 cm
    • Rouge II,, 2014. C-print 90 cm x 90 cm & 50 cm x 50 cm
    • Rouge III, 2014. C-print 90 cm x 90 cm & 50 cm x 50 cm
    • Rose, 2014. C-print 90 cm x 90 cm & 50 cm x 50 cm
  • The beholders

    The beholders, 2014

    © Christophe Beauregard Photographs

    En France et à l'étranger photographier les reflets d'oeuvres choisies de l’histoire de l’art dans les rétines des spectateurs.

    Editions :

    2015 The beholders, Sam FRANCIS, In lovely blueness (n° 1), in Anastasia's eye, carte postale éditée par les Editions du Centre Pompidou, 800 ex., 10 x 15 cm. 
    • Sam Francis, In Lovely Bluenness, dans l’Oeil d’Anastasia Série The Beholders
    • The Beholders
    • The Beholders
    • Making off The Beholders, Résidence Centre Pompidou-Metz
  • Hush, hush

    Hush, hush, 2014

    © Christophe Beauregard Photograph

    Avec « Hush-hush », je fais appel à un paparazzi professionnel qui revêt les tenues utilisées lors de ses planques afin de mettre en évidence l’un des aspects de ce métier : le travestissement. À la technique de la dissimulation s’ajoute celle du déguisement : le photographe, en se fondant dans le décor, devient invisible aux yeux de sa proie et peut se saisir de l’image convoitée. L’art du camouflage permet ainsi de pourvoir à cette quête d’images susceptibles d’alimenter les magazines people. Le leurre est ici mis à profit et se décline à travers plusieurs mises en scène d’une parfaite artificialité : à l’hôpital, à l’hôtel Lutetia, au bois de Boulogne, à la mairie du 7e arrondissement à Paris. Le métier de paparazzi se rapproche alors curieusement de la performance d’acteur.

    Cette série est exposée au Centre Pompidou Metz à l'occasion de l'exposition collective, "Paparazzi ! Photographes, stars et artistes", du 28 février au 30 juin 2014. Voir + Elle sera également visible à la Schirn Kunsthalle de Frankfurt, de juin à octobre 2014.

    Publications :

    Catalogue d'exposition Paparazzi! Flammarion, 2014
     
     
    • Bois de Boulogne, juillet 2012. C-print 35,5 x 23 cm. 52 x 42 cm framed
    • Hôpital européen Georges-Pompidou, Paris juillet 2012. C-print 35,5 x 23 cm. 52 x 42 cm framed
    • Hôtel Lutetia, Paris, juillet 2012. C-print 35,5 x 23 cm. 52 x 42 cm framed
    • Mairie du 7e Arr., Paris juillet 2012. C-print 35,5 x 23 cm. 52 x 42 cm framed
    • Mairie du 7e Arr., Paris juillet 2012. C-print 35,5 x 23 cm. 52 x 42 cm framed
    • Mairie du 7e Arr., Paris juillet 2012. C-print 35,5 x 23 cm. 52 x 42 cm framed
  • Le meilleur des mondes ?

    Le meilleur des mondes, 2012

    © Christophe Beauregard Photographs

    Des sociétés de masse elles aussi en activité perpétuelle, où triomphe l’uniformisation et où l’individu se trouve broyé au détriment de la valeur travail, tel semble être le message que délivre Christophe Beauregard dans sa série de portraits ironiquement intitulé Le Meilleur des Mondes.

    La nature nous fait-elle naître tous égaux? Et l’égalité que prône au juste titre notre société, ne risque-t-elle pas par moment d’être confondue avec l’uniformité? La nature ne nous a-t-elle pas plutôt tous créés comme des êtres proprement uniques? Dès lors, il semble que ces visages, pris dans les mêmes costumes, les mêmes cravates ou les mêmes chemisiers, et photographiés comme dans un trombinoscope, n’en demeurent pas moins strictement irréductibles les uns aux autres. Ils affichent leurs propres particularités et rendent par là hommage à l’infinie créativité de mère nature, qui ne produit jamais deux fois la même chose ou la même créature.
                                                                                                   José-Manuel Gonçalvès,
                                                                                                   Directeur du CentQuatre-Paris.

    Ces hommes et ces femmes sont membres (salariés, bénévoles) de Basiliade ou bien suivis par l'association Basiliade, qui a pour vocation d’accueillir et d’accompagner les personnes atteintes du VIH/sida et notamment les plus démunies face à la maladie. Pour ce projet qui interroge la stigmatisation de l’autre par le regard et l’image, Christophe Beauregard a imaginé un dispositif proche de celui utilisé dans la publicité (prises de vues moyen format, stylisme identique pour les hommes et pour les femmes, maquillage, flashs électroniques, fond de couleur). Devant l'objectif de Christophe Beauregard, ces personnes deviennent ainsi des «employés du mois» exprimant en creux le malaise sociétal que nous traversons : la suspicion à l'égard des autres et le monde de l'entreprise comme mode de réalisation mortifère de soi. En deux mots : le portrait d'une société en souffrance.

     

     

    • C-print, plexiglass 100 cm x 75 cm & 60 cm x 45 cm
    • C-print, plexiglass 100 cm x 75 cm & 60 cm x 45 cm
    • C-print, plexiglass 100 cm x 75 cm & 60 cm x 45 cm
    • C-print, plexiglass 100 cm x 75 cm & 60 cm x 45 cm
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    • C-print, plexiglass 100 cm x 75 cm & 60 cm x 45 cm
    • C-print, plexiglass 100 cm x 75 cm & 60 cm x 45 cm
    • C-print, plexiglass 100 cm x 75 cm & 60 cm x 45 cm
    • C-print, plexiglass 100 cm x 75 cm & 60 cm x 45 cm
    • C-print, plexiglass 100 cm x 75 cm & 60 cm x 45 cm
    • C-print, plexiglass 100 cm x 75 cm & 60 cm x 45 cm
    • C-print, plexiglass 100 cm x 75 cm & 60 cm x 45 cm
  • Pentimento

    Pentimento, 2011

    © Christophe Beauregard Photographs

    Alors que les tatouages et le body art sont à la mode dans nos sociétés contemporaines, je m’intéresse à un phénomène plus discret : le dé-tatouage. Une tentative de révéler ce qui est en train de disparaître.

    "La série de Christophe Beauregard, Pentimento, qui signifie "repentir" en italien, porte sur des personnes qui se font effacer, recouvrir ou remplacer leurs tatouages par des techniques au laser.
    Christophe Beauregard établit un parallèle entre la scène actuelle de l'art corporel et les pentimenti de peintures historiques : les traces du travail d'un artiste initialement cachées sous des couches de peinture qui deviennent visibles avec le temps
    Certains de ces modèles considèrent leur corps comme une sorte d'ardoise magique : leurs tatouages sont remplacés, mais jamais complètement effacés, par de nouveaux motifs."

                                                                                                                                                                          The Guardian, Invisible Ink : tyhe weird world of taoo removal, August 9th 2017

    Fotofever, Arles 2017, Fondation : Pentimento, 03 juillet > 24 septembre 2017

     

     

     

     

    • Muse, 2011. Inkjet pigment print on baryta paper 100 cm x 75 cm 60 cm x 45 cm
    • Darkness, 2011. Inkjet pigment print on baryta paper 100 cm x 75 cm 60 cm x 45 cm
    • Polynésie, 2011. Inkjet pigment print on baryta paper 100 cm x 75 cm 60 cm x 45 cm
    • Ange, 2011. Inkjet pigment print on baryta paper 100 cm x 75 cm 60 cm x 45 cm
    • Star (recliining), 2011. Inkjet pigment print on baryta paper 100 cm x 75 cm 60 cm x 45 cm
    • Tribal, 2011. Inkjet pigment print on baryta paper 100 cm x 75 cm 60 cm x 45 cm
    • Serpent, 2011. Inkjet pigment print on baryta paper 100 cm x 75 cm 60 cm x 45 cm
  • Devils in disguise

    Devils in disguise, 2010

    © Christophe Beauregard Photographs

    Je vous présente Hulkluk, Diablozaure, Rangermysterio.... Ces sympathiques monstres sont-ils de simples enfants jouant dans les bois ? Avec cette série, je tente de montrer comment l’imaginaire de nos rejetons est formaté par l’industrie des biens culturels. Portrait d’une jeunesse plurielle.

    Les photographies de la série Devils in Disguise procèdent d’une mise en scène. Prenant pour toile de fond la forêt, un enfant déguisé est saisi en pleine action dans une posture héroïque, offensive ou défensive rappelant les actions des (super) héros vernaculaires dont s’inspirent ces postures. Chaque mise en scène procède de la fusion de deux personnages hybridés : à l’image de leur accoutrement, les petits héros portent alors des noms composites tels des mots-valises (le costume de Hulk et le ceinturon de Lucky Luke donnant lieu à Hulkluck, la cape de Batman et le bonnet du père Noël à Christmasman…). Ces créatures évoquent les hybridations de Ralph Eugene Meatyeard ici débarrassées de leur monstruosité pour laisser place à une imagerie populaire dont les signes sont immédiatement identifiables.

    Audrey Illouz, commissaire et critique d’art.

     
     
    • Luckibill
    • Rangermysterio
    • Diablodrake
    • Zomzor
    • Hulkluck
    • Franckencriid
    • Zorrallouine
    • ChristmasMan
  • Technomades

    Technomades, 2008

    © Christophe Beauregard Photographs


    Des gestes et des postures physiques dues à l'utilisation de nouveaux moyens de technologie nomades font  dorénavant parties de notre expérience quotidienne. Largement diffusés et utilisés par la publicité, ces attitudes et objets high-tech représentés piègent notre imaginaire, jusqu’à créer de nouveaux codes, de nouveaux signes. Dans chaque ville citée, je fais poser des utilisateurs anonymes délestés de l’appareillage technologique trop voyant. 

    Catalogue :
    2008   Europe Echelle 27 aux Editions Trans Photographic   Press/Signatures

  • Las Vegas

    Las Vegas, 2009

    © Christophe Beauregard Photographs

    Pendant deux ans, durant les fêtes de fin d’années, j'explore l’univers féerique des quartiers résidentiels où, la nuit, des centaines de maisons s’illuminent et se mettent à scintiller. Intitulés Las Vegas, mes clichés jouent les trouble fêtes et dévoilent, non pas l’envers du décor, mais des atmosphères étranges et inquiétantes à l’œuvre dans chacun des dispositifs lumineux imaginés par les habitants de ces maisons. Désertés de toute présence humaine, ces spectacles de lumière apparaissent comme des vanités sans qualités : de la poussière d’étoile.

     

     
  • Semantic tramps

    Semantic tramps, 2008

    © Christophe Beauregard Photographs

    "Le reportage que [Christophe Beauregard] a consacré aux SDF est tellement vrai qu’il est faux. Ces hommes et ces femmes sont des acteurs, les stigmates de la dèche sont du maquillage, et leurs habits salis, des costumes. Christophe Beauregard a effectué des repérages, organisé les prises de vue, discuté du “personnage” avec les acteurs. (…) Ce que le photographe a entrepris a l’allure d’un roman ou d’un film."

    Gérard Lefort, extrait de Misère en scène, Libération du 21 août 2007. (lire sur liberation.fr)

    Catalogues :

    2008 Semantic tramps, 13 photographies, texte inédit d’Arlette Farge, 40 pp, Editions FILIGRANES
    Interview sur You tube

     

  • Chirurgies

    Chirurgies, 2005

    © Christophe Beauregard Photographs

    Dans une série de 16 portraits d’anonymes chirurgicalement retouchés, je néglige les cicatrices et autres clichés de "l'avant/après". Désormais en paix avec eux-mêmes, ces individus ont malgré tout commencé un subtil et lent brouillage des identités et des genres... Dans ces images tout se joue dans le cadre qui fonctionne comme un piège à regard. Je parle de chirurgie mais on ne voit rien.

    « Aidé par deux chirurgiens esthétiques qui lui ouvrent leur cabinet pour installer son studio, Christophe Beauregard réalise ces portraits d’anonymes, tous chirurgicalement retouchés. Ces photos, prises bien après l’opération et la convalescence, ne portent plus aucune trace de l’intervention. Ici, il n’est plus question de clichés « avant-après », ni même de savoir ce qui a été modifié.

     Ce qui pousse le plus généralement à l’intervention vient de la difficulté à vivre et à faire coïncider les deux images que l’on a de soi même : la réelle et l’idéalisée. Christophe Beauregard explique que, « désormais en paix avec eux-mêmes, ces individus ont, malgré tout, commencé un subtil et lent brouillage des identités et des genres ». Ces portraits témoignent de ce nouveau moi assumé, désiré. Sommes-nous entrés dans l’ère d’une certaine chirurgie du bonheur ?"                                      
    Nouvelle Peau, Libération, août 2005

    Expositions :2008   Chirurgies, Galerie L’œil écoute, Limoges, France
    2005  Chirurgies, Salle Journiac, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Paris, France
    Edition :
    2007     Manuel d’esthétique, 16 photos couleurs, comprend deux textes de Vladimir Mitz et de Nicolas Thély, 64 pp, Filigranes Editions
     
  • Pinder

    Pinder, 1993

    © Christophe Beauregard Photographs

    Ce travail  intitulé Pinder, des portraits des enfants de la balle réalisés  au moyen format, est ma première vraie série photographique avec laquelle je passe mon diplôme aux Beaux Arts en 1993.

    Après la découverte du film Freaks de Tod Browing, je suis attiré par l’univers sensoriel, romantique et monstrueux du cirque. Je vais à la rencontre des artistes et les photographie costumés entre le chapiteau et leurs caravanes, dans cet endroit de passage et de no man’s land. Il n’y sont ni en représentation ni dans leur intimité, mais dans ce flottement de l’entre-deux.

    Ces personnages qui ont l’habitude du déguisement et de l’artifice sont mis à nus. Ce sont justement ces artifices que je vais  utiliser par la suite. 

    C’est le point de départ.

     

     

     

     

     

    • L'auguste au pistolet
    • Les dompteurs d'éléphants
    • Le clown blanc
    • L'acrobate et son fils
    • Les trapézistes
    • Les trapézistes et garçon de piste
    • Le porteur acrobate
    • L'auguste
    • Les trapézistes
    • Monsieur Loyal
    • Le clown blanc et ourson
    • Les garçons de piste

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