Christophe Beauregard at Bateau-Lavoir

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  • Le meilleur des mondes ?

    Le meilleur des mondes, 2012

    © Christophe Beauregard Photographs

    Des sociétés de masse elles aussi en activité perpétuelle, où triomphe l’uniformisation et où l’individu se trouve broyé au détriment de la valeur travail, tel semble être le message que délivre Christophe Beauregard dans sa série de portraits ironiquement intitulé Le Meilleur des Mondes.

    La nature nous fait-elle naître tous égaux? Et l’égalité que prône au juste titre notre société, ne risque-t-elle pas par moment d’être confondue avec l’uniformité? La nature ne nous a-t-elle pas plutôt tous créés comme des êtres proprement uniques? Dès lors, il semble que ces visages, pris dans les mêmes costumes, les mêmes cravates ou les mêmes chemisiers, et photographiés comme dans un trombinoscope, n’en demeurent pas moins strictement irréductibles les uns aux autres. Ils affichent leurs propres particularités et rendent par là hommage à l’infinie créativité de mère nature, qui ne produit jamais deux fois la même chose ou la même créature.
                                                                                                   José-Manuel Gonçalvès,
                                                                                                   Directeur du CentQuatre-Paris.

    Ces hommes et ces femmes sont membres (salariés, bénévoles) de Basiliade ou bien suivis par l'association Basiliade, qui a pour vocation d’accueillir et d’accompagner les personnes atteintes du VIH/sida et notamment les plus démunies face à la maladie. Pour ce projet qui interroge la stigmatisation de l’autre par le regard et l’image, Christophe Beauregard a imaginé un dispositif proche de celui utilisé dans la publicité (prises de vues moyen format, stylisme identique pour les hommes et pour les femmes, maquillage, flashs électroniques, fond de couleur). Devant l'objectif de Christophe Beauregard, ces personnes deviennent ainsi des «employés du mois» exprimant en creux le malaise sociétal que nous traversons : la suspicion à l'égard des autres et le monde de l'entreprise comme mode de réalisation mortifère de soi. En deux mots : le portrait d'une société en souffrance.

     

     

    • C-print, plexiglass 100 cm x 75 cm & 60 cm x 45 cm
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